Étonnants jardins
Saison 1
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Réalisation
Stéphane Carrel, Pat Marcel -
Auteur
Stéphane Carrel, Pat Marcel et Charlotte Fauve -
Coproduction
ARTE France -
Diffuseur
Arte
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Catégorie
Art et Culture -
Genre
Documentaire -
Durée
5 x 26 min.
Synopsis
Jardin Cranbourne
Dans la banlieue sud-est de Melbourne, se trouve un jardin botanique hors du commun, le Jardin de Cranbourne. Dans ce lieu unique, la biodiversité se mêle à l’art des jardins pour mieux montrer les paysages océaniques. L’aventure débute en 1995, lorsque l’agence de paysage TCL gagne le concours lancé par les Royal Botanic Gardens du Victoria. L’équipe mettra 20 ans pour, du bush à la mangrove, faire revivre les panoramas australiens dans une immense carrière de sable. Objectif, ne jamais copier la nature mais faire appel à l’imaginaire du promeneur : au cours de cette promenade, les différents milieux sont donc évoqués grâce à des représentations stylisées. En résulte une surprenante collection botanique – 170 000 plantes, concentrées sur 25 hectares – qui raconte l’histoire d’un continent à la nature grandiose, l’Australie.
Jardin Inhotim
Au cœur de 2000 hectares de forêt luxuriante, découvrez Inhotim, étonnant jardin où la démesure des œuvres d’art n’a d’égale que celle de la nature brésilienne. Dans les années 1980, un richissime entrepreneur, Bernardo Paz, sauve ces collines humides de l’exploitation du minerai pour y ouvrir le plus grand musée à ciel ouvert de l’Amérique latine. Depuis, les œuvres s’y accumulent, discrètes ou délirantes, au creux des feuillages. Ici, aucun point de départ, aucun parcours prédéfini, le promeneur est invité à se perdre et à contempler : des troncs bulbeux des palmiers pieds d’éléphant aux débordantes et sculpturales agaves pieuvre, la végétation côtoie les installations démesurées de plasticiens de renom, tels que Giuseppe Penone ou Tunga. Où est la nature, où est l’art, Inhotim instaure un nouveau dialogue, entre l’environnement et la création.
Jardin Zhongshan
Alors que la Chine s’urbanise, une révolution environnementale est à l’oeuvre, lancée par le paysagiste Kongjian Yu. A Zhongshan, le Jardin du chantier naval – un parc public gratuit, une première chez les Chinois ! – réussit en effet un tour de force : il réhabilite une friche et ses hangars, sans se couper de l’histoire du lieu, des panoramas de rizières aux usines héritées lors du Grand Bond en avant. Une réponse humble à la frénésie urbaine de l’Empire du Milieu, mais en accord avec l’héritage culturel complexe du pays, sans oublier ses problèmes écologiques : avec ce parc, Kongjian Yu, fils de paysan et diplômé d’Harvard, se lance en effet vers la ville-éponge, stratégie avec laquelle il tente de concilier crues et développement des villes. Une nouvelle esthétique, à l’inventivité extraordinaire et pleine d’espoir pour les grandes métropoles chinoises.
Jardin de la spéculation cosmique
Dumfries, à deux heures de Glasgow, à la frontière sud de l’Ecosse. Dans les collines rondes et tourbeuses, se trouve le Jardin de la spéculation cosmique. Lorsque Charles Jencks et son épouse, Maggie Keswick, s’installent dans ce manoir du 18ème, paisible castelet familial posé au creux de la campagne britannique, rien ne laissait présager de son incroyable transformation. Charles Jencks est architecte, Maggie Keswick est paysagiste, il a théorisé le postmodernisme, elle est la spécialiste du jardin chinois. De leur histoire d’amour va naitre une nouvelle forme de paysage. Rencontre entre les mathématiques et la cosmogonie, ce jardin raconte donc… l’histoire de l’univers, rien de moins, de l’ADN aux trous noirs, de l’extrêmement grand au très petit. Une révolution dans l’art des jardins, rendue célèbre par ces landsforms, ces monts immenses et parfaits, et où les allusions scientifiques se cachent derrière chaque buisson.
Jardin Al-Azhar
Bienvenue au parc Al-Azhar, Central Park du Caire, aux 30 hectares de jeux d’eaux et d’élégants pavillons. Aussi étrange que cela puisse paraître, rares sont les jardins typiquement orientaux dans la ville des mille minarets. Nés en Europe, les jardins publics, lorsqu’ils arrivent au Moyen-Orient, s’inspirent en effet des Buttes Chaumont ou du parc Monceau, tandis que les jardins traditionnels voient leurs hauts murs et leurs canaux tomber dans l’oubli… Lorsque le parc Al-Azhar voit le jour en 2005, c’est donc une révolution pour les Cairotes, ainsi qu’une véritable prouesse architecturale. Difficile d’imaginer, dans le bruit des fontaines et l’odeur du jasmin, à quel point ce terraina échappé au pire : en prenant la place d’une immense déchetterie, 500 ans de déchets accumulés, ce dépotoir transformé en splendide jardin offre à la capitale de l’Egypte un incroyable poumon vert, aujourd’hui devenu l’espace vert le plus fréquenté de la ville.
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Versions linguistiques disponibles
Français -
Format
16/9 -
Distributeur
Zed -
Équipe artistique
musique originale Laurent et Sylvain Millepied