Les quatre saisons à Venise

  • Production

    Cinétévé
  • Coproduction

    Coproduction avec Arte France et Le Consort
  • Diffuseur

    Arte

Synopsis

A l’occasion du trois-centième anniversaire de la publication des Quatre Saisons, Théotime Langlois de Swarte et les musiciens du Consort ont choisi d’interpréter cette œuvre mythique à Venise, dans la ville même de Vivaldi.

 

Dans cette interprétation sur instruments d’époque, ils nous invitent à redécouvrir les Quatre Saisons au plus près de ce qu’a imaginé Vivaldi, avec toute la dimension âpre et violente de cette œuvre iconique, son incarnation de la nature et de la force des éléments. Loin de l’idée douce et bucolique qu’elles peuvent évoquer, Les Quatre Saisons ont une dimension existentielle et donc intemporelle : elles invitent à nous interroger sur notre existence même, en parlant à nos sens pour évoquer le cycle de la vie.

 

Dans des lieux emblématiques et somptueux de Venise comme le Palazzo Contarini della Porta di Ferro, le Palazzo Grassi et la Fondation Cini, Théotime et son ensemble interprètent chacune des saisons à un moment différent de la journée, du matin à la nuit tombée, à l’image de l’aspect cyclique de l’œuvre. Venise se révèle au fil des saisons, baignée d’une lumière dorée au Printemps, sous un ciel orageux et menaçant l’Été et jusqu’à la tombée de la nuit pour l’Hiver, dont la tonalité en Fa majeur symbolise la mort et se rapproche d’une danse macabre.

 

En compagnie du musicologue Olivier Fourès, Théotime Langlois de Swarte nous propose aussi un retour aux sources de la musique vivaldienne en revenant sur les lieux mêmes où elle était jouée, et découvrant des documents uniques comme la toute première publication des Quatre Saisons ou le cahier d’Anna Maria, illustre violoniste et élève de Vivaldi.

 

En s’articulant autour de la puissance des éléments que cette œuvre incarne, cette interprétation revient aux origines de Vivaldi. Comme si on découvrait Les Quatre Saisons pour la première fois.

  • Équipe technique

    Réalisation: Martin Mirabel