Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir un maire communiste !

Nicolas Sansu est un véritable animal politique. Malin comme un singe et têtu comme une mule, il lui arrive aussi de prendre la mouche et de monter sur ses grands chevaux – d’aucun diront qu’il peut avoir un caractère de cochon ! Il évite toutefois de noyer le poisson face à ses administrés – et électeurs – de Vierzon, ville dont il est le maire passionné depuis 2008. À la veille d’une élection municipale qui s’avère difficile, le voilà qui bataille, encore et toujours, pour que l’éclat de sa ville ne soit pas teinté du désespoir de ces communes qui font face au chômage, à la désindustrialisation et à la désertification. Une maternité que le Ministère de la Santé souhaitait fermer ? Il organise avec la population et l’intersyndicale de l’hôpital de Vierzon un combat qu’ils gagneront après plus d’un an de conflits locaux et nationaux. Une place de centre-ville qui semblait vouée à la déliquescence ? On inaugure une place Jacques-Brel où les vierzonnais pourront chanter en coeur la chanson qui les a tant faits connaître ! Une usine de machinisme agricole fermée depuis les années 1960 ? On invite des tracteurs de toute l’Europe afin qu’ils puissent  déambuler en ville ! Des habitants dont les préoccupations financières et sociales les empêchent de s’épanouir ? On étudie au cas par cas, et en face-à-face, afin de remédier à leurs souffrances. Nicolas Sansu est-il un maire comme les autres ? Un homme à l’écoute de ses habitants qui oeuvre à leur bien-être ? Ou alors un habile stratège qui oeuvre à sa réélection – pas évidente, quand on arbore en 2020 l’étiquette communiste ? La politique locale est un sport de combat, et Nicolas Sansu un athlète de haut-vol !