LES COMBATTANTS DE L’OMBRE

Des resistants européens contre le nazisme

  • Auteur

    Bernard George
  • Diffuseur

    ARTE France

Synopsis

Entre 1939 et 1945, de Paris à Varsovie, d’Athènes à Copenhague comme à Berlin, Londres ou Moscou, des hommes et des femmes se sont levés pour dire non au nazisme et ont tout mis en œuvre pour le combattre. Les combattants de l’ombre raconte leur histoire.

Tournée dans 11 pays d’Europe, cette collection ambitieuse traite pour la première fois de l’histoire de la résistance dans sa dimension européenne. Eclairé par le témoignage exceptionnel des derniers acteurs de l’époque, illustré d’archives privées inédites et de puissantes reconstitutions, ce programme offre un  nouveau regard sur cette page épique et émouvante de la seconde guerre mondiale, où des destins individuels ont forgé une grande histoire collective.

1/ La résistance spontanée (1939-1941)

De l’invasion de la Pologne à celle de la Grèce, les nazis imposent un nouvel ordre politique qui semble sans partage sur tout le continent. Pourtant, aux  quatre coins de l’Europe, des résistants se lèvent spontanément, pour des actions diverses, sans obéir à des mots d’ordre impulsés de l’extérieur…

2/ La résistance s’organise (1941-1942)

Quand le IIIe Reich envahit l’Union Soviétique, les communistes européens basculent dans la résistance. Afin de poursuivre la lutte sur le plan militaire, certaines organisations se constituent et cherchent le contact avec les Alliés. Pendant ce temps-là, d’autres formes de lutte se mettent en place comme la presse clandestine…

3/ La résistance face aux juifs (1942-1943)

L’Allemagne accentue le processus de destruction des Juifs d’Europe. La « solution finale » est amorcée. Face à ce phénomène, la résistance s’implique ou pas avec des réussites notoires ou des échecs cuisants. Dans le même temps, des juifs refusent le sort qui leur est fait, organisent leur survie et parfois prennent directement les armes…

4/ La résistance se radicalise (1943)

Après El-Alamein et Stalingrad, la défaite du IIIe Reich accède à l’ordre du possible. La résistance devient alors un moyen de préparer la libération à travers le combat des maquis et les sabotages. Par ailleurs, le service du travail obligatoire imposé par l’Allemagne, dans la plupart des pays soumis à son joug, fait basculer une partie de la population hésitante qui  s’engage désormais.

5/ La résistance dans la tourmente (1943-1944)

L’Allemagne intensifie la répression les résistants, qui sont désormais considérés comme une menace. L’amélioration des techniques policières d’infiltration conduit à des massacres systématiques ainsi qu’à la déportation massive des prisonniers politiques. Mais la perspective d’un débarquement active tous les réseaux aussi bien dans la lutte armée que le renseignement… 

6/ Illusions et désillusions de la résistance (1944-1945)

Durant les derniers mois avant la libération, les attentes de la résistance sont énormes.  Mais entre conflits internes et unification, la résistance oscille. Une majorité espère que la Libération provoquera une nouvelle donne politique et sociale. Une partie redoute le poids des communistes, mais les grands alliés, par leurs décisions, ont déjà réglé le sort de bien des pays…

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  • « On nous avait appris à l’école que la guerre c’était Verdun, les tranchées (…). Ce n’était pas une guerre avec des bombes qui tuent les jeunes, les vieux, les enfants et les femmes. Ce genre de guerre à la façon d’Hitler nous était totalement inconnu. C’était comme une œuvre nouvelle créée sous nos yeux. » Wladyslaw Bartoszewski – Pologne
  • « Etre occupé, c’est une chose, mais ne pas avoir résisté du tout, c’était vraiment incompréhensible ! » Jorgen Kieler – Danemark
  • « Nous nous sommes retrouvés côte à côte assis sur une colline avec le paysage de la Saxe devant nous et on a dit : On est libre !! Merveilleux. Ca a duré cinq heures. » Stéphane Hessel – France

En partenariat avec
La Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense et des Anciens combattants

Avec la participation de
Duna TV (Hongrie) – ERT (Grèce) – HISTORY TM (UK) – RTBF (Belgique) – TVP Historia (Pologne) – YLE (Finlande)

Avec le soutien du
CNC, Procirep – Angoa, Programme MEDIA de l’union Européenne, CNDP, France Inter, Éditions Albin Michel, Fondation Evens.

  • Format

    16/9
  • Distributeur

    ARTE France
  • Équipe technique

    Bernard Georges, réalisateur
    Jean-Louis Laforêt, chef opérateur
    Florent Ravalec, ingénieur du son
    Roger Grille, éclairagiste à l'ECPAD
    Stéphane Durroty, chef éclairagiste à l'ECPAD
    Adrien Troussel, caméraman de l'ECPAD assistant le chef opérateur caméraman
    Julien Richard, chef décorateur
    Renaud George, décorateur
    David Artigala, décorateur
    Luc Laffont, décorateur
    Thomas Rivenez, armurier
    Yohann Diot, accessoiriste
  • Édition musicale

    Co-édition
  • Festival

    Laurier 2012 du documentaire et du docu-fiction du Club de l'Audiovisuel
  • Conseiller historique : Olivier Wieviorka